jeudi 20 septembre 2007

site Ami: Galerie Salon


Galerie Salon est une galerie presentant des Antiquites francaises, suedoises et italiennes, specialite de mobilier peint, luminaire XXe, bois dores, decoration...

We are dealers in French and Scandinavian 18 th and 19 th century furniture and antiques. Our specialities are gustavian and french painted furniture.

Located in the center of Paris, we have a small gallery with selected antiques selling to dealers and decorators.

Our focus is on decorative pieces, mixing antiques with complementary European 20 th century design. We present you a complete offer from a single item sold "en l'état" until upholsered & restored pieces shipped all over the world.

liens: http://galeriesalon.com
page galerie: http://galeriesalon.com/gallery.html

mardi 18 septembre 2007

histoire du quartier

Article en version integrale paru dans: saint-germain-des-pres.com

Peu de quartiers de Paris ont un passé aussi riche que Saint Germain des Prés, où l’Histoire et la création se sont donné rendez-vous. Ce mélange appartient au génie de la France.Un peu d'histoire... Saint-Germain-des-Prés est depuis toujours un quartier au charme particulier dont le mystère ne cesse d’étonner et inspirer de nombreux auteurs. Tout a commencé lorsqu’en 542, l’armée de Childebert, fils de Clovis, assiège les Wisigoths à Saragosse. C’est à cette période que l’on peut situer la naissance du quartier de Saint-Germain-des-Prés qui se développe autour de l’abbaye construite par Childebert sur les conseils de l’évêque Germain afin d’abriter les trésors et notamment la tunique de Saint-Vincent, obtenus de la reddition des barbares. Cette église, entourée d’un monastère, s’impose rapidement comme la plus riche de France et est rebaptisée Saint-Germain-des-Prés à la mort de l’évêque Germain. Le faubourg se développe petit à petit pour devenir dès le XVIIème le foyer du monde littéraire et dramatique. Déjà les artistes prennent pour habitude de se réunir dans les nombreux cafés qui fleurissent dans le quartier, tel le Procope qui ouvre ses portes en 1689 à la foire Saint-Germain. C’est ainsi que Saint-Germain-des-Prés se présente comme un lieu de cohabitation singulière entre clergé et artistes, dérogeant par là à toutes les convenances de l’époque.

Mais la Révolution de 1789 sonne le glas de l’existence de la puissante abbaye bénédictine qui est détruite successivement par une explosion puis par un incendie. Pourtant la destruction de l’abbaye ne signe pas l’arrêt de mort du quartier dans lequel la vie intellectuelle et artistique s’épanouit au XIXème siècle. Il apparaît, dès cette époque, que les intellectuels nourrissent un attachement particulier pour ce lieu. C’est ainsi que nombre d’ artistes s’installent, qu’il s’agisse de peintres comme Delacroix , Ingres ou Manet, d’écrivains tels que Racine, Balzac ou Georges Sand mais aussi d’acteurs comme Mounet-Sully. Le quartier devient un véritable lieu de rencontres où artistes et intellectuels se plaisent à se retrouver pour de grandes discussions animées tant sur l’actualité que sur la culture.

Au cours du XXème siècle, le quartier de Saint-Germain-des-Prés reste synonyme de vie littéraire et artistique et de nombreux cafés créent leur propre cercle ou même leur prix littéraire. Le café des Deux Magots fonde le prix de Saint-Germain-des-Prés dont le premier lauréat est Raymond Queneau pour Le Chiendent. L’importance des cafés s’accroît et Léon-Paul Fargue, dans Le piéton de Paris, qualifie ainsi les trois grands cafés de Saint-Germain (Le Flore, Les Deux Magots et la brasserie Lipp) de " véritables institutions aussi célèbres que des institutions d’Etat ".. Pendant la seconde guerre mondiale et alors que restrictions et couvre-feu sont à l’ordre du jour, les cafés de Saint-Germain-des-Prés sont les derniers endroits de rencontre et d’échange de la capitale occupée. Chaque jour Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir arrivent dès l’aube dans l’un des trois grands cafés afin de s’installer aux meilleures places près du poêle. A la libération, le théâtre d’avant-garde prend son essor. Au Théâtre de Babylone sont ainsi présentées En attendant Godot de Samuel Beckett en 1953 mais aussi Amédée ou comment s’en débarrasser de Ionesco. En 1956, La machine à écrire de Cocteau est jouée au Théâtre de l’Odéon et en 1960, Rhinocéros au Théâtre Récamier. Cependant, les mondes de la scène et de l’écriture ne sont pas les seuls à être attirés par Saint-Germain-des-Prés. Ainsi peintres et photographes sont nombreux à s’installer dans le quartier : en 1937, Picasso termine Guernica dans son atelier rue des Grands Augustins où son ami Man Ray lui rend régulièrement visite. Le monde de la chanson n’est pas en reste non plus : Léo Ferré se produit à la Fontaine des Quatre Saisons et nombreux sont les auteurs compositeurs interprètes qui évoluent dans le quartier. Georges Brassens, Jacques Brel, Charles Trénet, Guy Béart, Charles Aznavour et Serge Gainsbourg sont des habitués de Saint-Germain-des-Prés lorsqu’ils n’y habitent pas. Tout ce petit monde aime se retrouver le jour dans les grands cafés, la nuit dans les caves tel que le Bar Vert ou le Tabou qui firent tant scandale à l’époque. Dans ces caves à musique, les artistes noctambules écoutent le jazz Nouvelle Orléans et le Be Bop qui sont introduits au Club Saint-Germain ou au Blue Note par Sidney Bechet, Miles Davis ou Duke Ellington. Juliette Gréco et Anne-Marie Cazalis y sont les reines de la nuit et lancent le courant existentialiste. En effet, la jeunesse de Saint-Germain, en se déclarant existentialiste, détourne de son sens la philosophie de Jean-Paul Sartre. Cette interprétation erronée de la philosophie sartrienne ennuie considérablement son auteur qui regrette que celle-ci ne soit présentée comme un phénomène de mode scandaleuse. L’histoire du quartier de Saint-Germain-des-Prés est une illustration du lien particulier qui unit ce quartier et la vie culturelle et artistique de notre pays et de sa capitale. C’est pourquoi il semble essentiel, afin de sauvegarder notre patrimoine culturel, de préserver l’esprit de ce lieu magique…




Few districts of Paris have a past as rich as Saint-Germain-des-Prés, where history and creation come together as one. This mix belongs to the genius of France.A little bit of history Since ever, Saint - Germain des Prés has been a place of a particular charm that has always inspired artists. Everything started in 542, when the army, leaded by Childebert, son of the French King Clovis, besieged the Visigoths in Saragosse. The Saint Germain des Prés starts to develop near the abbey that Childebert build up, counseled by bishop Germain, in order to shelter treasures of the surrendered Vandals, such as Saint Vincents’s tunic. This church and its monastery becomes rapidly the richest one in France and after the death of bishop Germain, its name is changed into Saint Germin des Prés. The suburb continues to develop and becomes in the 17th century a center of literature and theater life. Artists meet in the cafés, already flourishing, such as Procope that opens in 1689 at the moment of the Saint Germain trade. Curiously and contrary to all the customs, it becomes the place where artists and clerics cohabit peacefully. The Revolution in 1789 sounds the death knell for the powerful Benedictine abbey, successively destroyed by an explosion and by a fire. Still, the Saint Germain des Prés area continues its intellectual and artistic blossom, especially in the 19th century. Artists settle there, be it painters like Delacroix, Ingres and Manet, writers like Racine, Balzac and Georges Sand or actors like Mounet-Sully. The place becomes a meeting point of numerous intellectuals and artists who enjoy discussing about culture and actuality. In the20th century, the Saint Germain des Prés continues to be synonymous with literary and artistic life, with its numerous cafés that have created their own circles and even their own literature price. "Les Deux Magots" café sets up the Saint Germian des Prés Price whose first winner is Raymond Queneau for its book "Le Chiendent". In his essay " Le piéton parisien" ( "the Parisian pedestrian") Léon-Paul Fargue says of the three most important cafés ( Le Flore, Les Deux Magots et Le Lipp) that they are " real institutions, as famous as state institutions". During the Second World War, while Parisians are subject to restrictions and curfew, those cafés are the last place of free exchange of opinions. Every day Jean – Paul Sartre et Simone de Beauvoir arrive early in the morning in one of the cafés in order to get the best seat, near the stove. After the war, the avant - garde theater grows. At the Babylone Theater are played "En attendant Godot" de Samuel Beckett in 1953 and "Amédée ou comment s’en débarasser" de Ionesco. In 1956, Cocteau’s "La machine à écrire" is given at the Odeon Theater and "Rhinocéros" at the Récamier Theater in 1960. Paintors and photographs are also attracted by Saint Germain des Prés: in 1937, Picasso finishes "Guernica" in his atelier in rue des Saints Augustins, where his friend Man Ray often comes to visit him. Musicians are there too: Léo Ferré sings at La Fontaine des Quatre Saisons, and musicians such as Georges Brassens, Jacques Brel, Charles Trénet, Guy Béart, Charles Aznavour and Serge Gainsbourg whether live in the area or are its regular visitors. They all enjoy meeting at the cafés in the daytime and in the night in the famous cellars, such as " Le Bar Vert" or " Le Tabou" that caused such a scandal. In these cellars, artists listen to the New Orleans Jazz and the Be Bop, brought to the Club Saint Germain or to the Blue Note by Sidney Bechet, Miles Davis and Duke Ellington. Juliette Gréco and Anne- Marie Cazalis are the queens of those nights and launch the existentialist stream. By declaring itself "existentialist", the Saint Germain youth misinterprets Sartre’s philosophy and presenting his thought just as a scandalous trend annoys him considerably. The history of Saint Germain des Prés is an illustration of a particular bond between this area and the cultural and artistic life of Paris. That is why it is essential to preserve the spirit of this place, l’esprit du lieu, in order to save our cultural heritage.


 
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