dimanche 17 février 2008

l'eglise saint sulpice






















L'idée de consacrer quelques articles à l'église saint sulpice va rencontrer amusement ou pessimisme de la part de tous ceux que la lecture du Da vinci code a irrité... Moi j'adore cet édifice qu'un poète ronchon du nom de Ponchon s'amusait à brocarder ainsi:

Je hais les tours de Saint Sulpice,
quand par hasard je les rencontre,
Je pisse contre
Moi je les adore, et en arrivant par la rue saint sulpice, apres les boutiques à fringues, cette étrange silhouette, au-dessus, que je ne peux pas m'empêcher de regarder, à chaque fois... Puis débouchant sur la place, devant ce sympathique café ringos relooké ringos..

Mais bon, pour revenir à la magie, on va essayer de démontrer que la réalité a parfois plus de profondeur que la fiction, et que la magie reste intacte, même sans société secrète..

Pour commencer, le livre passionnant de Jean Paul Kauffman consacré au tableau de Delacroix "La lutte avec l'ange" dans la chapelle droite en rentrant; l'auteur y analyse les conditions de création de l'oeuvre, et on le voit bien aussi amoureux de l'édifice..

La lutte avec l'ange
Jean-Paul Kaufmann
La Table ronde
270 pages
Janvier 2001

webcam

















Ici j'inaugure cette rubrique "webcam" du quartier: donc dans le désordre, et sans plus de considérations ni commentaires:

  • "Artichaut" déménage: ils avaient annoncé leur départ par des soldes massifs mais la boutique est désormais vide, on leur souhaite bonne chance où qu'ils aillent et on vous donnera leur nouvelle adresse.
  • Embouteillage rue de Rennes et boulevard Saint Germain: la circulation était bouchée devant l'église saint germain des prés pour cause de scéance photo; jambes nues, jupettes roses, vite au camion.. et nous on redémarre..

jeudi 14 février 2008

Mon loulou mon ptit chou !!

"Mon Loulou, t'es mon p'tit chou !!"


C'est cette phrase qui trahit son homme que l'on entend d'habitude dans la rue bourbon le château, le soir vers 6h et demi..

Elle s'accompagne généralement d'aboiements sans fin provenant hélas du petit chou en question. Donc rapidement, hurlements du patron, engueulades avec le voisin, remarques des passants... Puis, pour finir, le non moins habituel:

"Ta gueule Loulou, tu vas t'en prendre une !!"

La fiche signalétique de Loulou au prochain épisode.

article extrait du blog Tsar Academie

mercredi 13 février 2008

Le nouvel an chinois @ TCHA


Un moment à part , une parenthèse, Tcha n'est pas un restaurant comme les autres... Plutôt une maison de Thé où l'on savoure des heures tranquilles en découvrant une cuisine délicieuse...

Nous y allons en amoureux... Les autres autour ? Editeurs, psychanalyste, écrivains, professeurs de mandarin avec leurs élèves (un peu
genre Mazneff..), yogis, fabriqueuses de poupées à la main (mes copines se reconnaitront dans cette assemblée hétéroclite!)















On y adore:

  • le pâté de raves (non, ce n'est pas un animal)
  • le poulet ivre
  • la soupe de raviolis pochés
  • la galette de boeuf au chou salé
  • le gateau au thé vert
  • le tout en buvant un thé Sourcils de Longévité...

TCHA 6, rue du Pont de Lodi 75006 PARIS
Métro : Saint Michel
tel : 01 43 29 61 31

source de l'info: Blog QuakerConcept

samedi 9 février 2008

le meridien de Paris

Au centre de l'observatoire de Paris, court sur le sol un ligne en laiton qui symbolise le méridien de Paris (wiki), abandonné depuis longtemps au profit du méridien de Greenwich bien sur, il date de l'époque où les grandes puissances France et Angleterre se disputaient l'honneur d'avoir sur le territoire La Référence, L'origine du monde en quelque sorte...


Un artiste a relevé le pari qui lui était proposé et a disposé sur le sol de la capitale des médaillons dans l'alignement de ce méridien; je n'en connais personnellement que quelques uns et je propose ici que nous en dressions la carte. Voilà donc déjà pour commencer:

  • au 52 boulevard Saint Germain (Mo Odéon), devant le pub "Old Navy" ! à cet endroit le trottoir se creuse légèrement, ce qui fait que ce médaillon est toujours plus ou moins caché sous une couche d'eau poussiereuse.
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(mise à jour)
Référence trouvée sur le site de l'ambassade de Hollande:

Hommage à Arago de Jan Dibbets

Le projet

De 1893 à 1942 une statue en bronze de François Arago dominait la petite place de l'île de Sein, où le méridien de Paris coupe le boulevard Arago. Comme tant d'autres à Paris, cette statue fut fondue pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'en reste que le socle. Pour honorer la mémoire de François Arago, l'artiste néerlandais Jan Dibbets a conçu selon ses propres termes un "monument Imaginaire réalisé sur le tracé d'une ligne imaginaire, le méridien de Paris". Le projet se présente sous la forme d'un parcours ouvert à travers la ville, matérialisé par 135 médaillons en bronze de 12 cm de diamètre, fixés au sol le Iong du méridien de Paris, entre le périphérique nord et le périphérique sud, traversant certains sites significatifs des XVIIle, IXe, IIe, VIe et XlVe arrondissements, tels que le jardin du Luxembourg, le Louvre, le Palais RoyaÎ ou les abords de la place Pigalle. Les médaillons sont marqués du nom d'Arago ainsi que d'un N indiquant le nord et d'un S indiquant le sud orientés dans l'axe du méridien. Le socle est conçu comme le centre à partir duquel I'oeuvre s'étend dans deux directions opposées. Cet hommage à Arago constitue une réponse nouvelle délibérément non monumentale, à l'idée d'hommage. Elle rompt avec le schéma traditionnel de la statuaire commémorative et répond à la question: "Comment faire un monument à la fin du XXe siècle".

Jan Dibbets a en effet choisi de ne pas concentrer son intervention sur le seul socle mais d'intervenir à l'échelle de la ville tout entière. Volontairement les médaillons se lient complètement aux endroits où ils sont posés, jardins, passages couverts ou chaussées avec leurs bouches d'égout et de gaz, La perception d'ensemble de I'oeuvre reste, et doit rester, virtuelle, aussi idéale que l'est le méridien lui-même. Avec en mémoire les recherches menées à l'époque d'Arago sur le système métrique, cette démarche revêt une pertinence particulière. La situation du piéton parisien cheminant de médaillon en médaillon, n'est en effet pas sans analogie avec celle des premiers cartographes établissant de lieu en lieu des mesures avec leur quart de cercle. Au demeurant, ce projet intègre des notions constamment présentés dans l'oeuvre de Jan Dibbets: le déplacement, le rapport entre la vision lointaine et la vision proche, une organisation séquentielle de l'espace, la manière dont le mental supplée aux limites de la perception visuelle.

François Arago (1786 - 1853)

Arago est né à Estagel (dans les Pyrénées-Orientales, alors le Roussillon), petite ville dont son père était le Maire, le 26 février 1786. Il est mort à l'Observatoire de Paris, le 2 octobre 1853.

arago.gif (16311 bytes)Arago enfant fut sans doute conquis à l'astronomie par la visite à Estagel de Méchain. Ce dernier avait été chargé en 1792, avec Delambre, de mesurer la méridienne de France (à Méchain le sud, à Delambre le nord...!). En 1806, encore élève de l'École Polytechnique, Arago obtient de se voir confier avec Biot l'achèvement des travaux de ses deux illustres devanciers. Il est chargé d'achever la prolongation de la "méridienne" de France jusqu'aux îles Baléares. L'opération géodésique est suivie d'aventures périlleuses, qui le font passer pour mort: fait prisonnier par des pirates, il était détenu dans les prisons du Bey d'Alger... Mais l'opération était terminée. À son retour en France, en 1809, il est élu à l'Académie des Sciences. Il a 23 ans. Il en deviendra le Secrétaire perpétuel, le Président... Il s'installe à l'Observatoire de Paris où il vit désormais et dont il devient vite la figure marquante. Il y devient directeur des observations en 1834 et directeur délégué du bureau des longitudes en 1843. Arago peut être considéré comme le père de la vulgarisation scientifique moderne.

La carrière politique d'Arago commence en 1830. Élu et réélu député des Pyrénées-Orientales, puis de Paris, il restera parlementaire jusqu'au coup d'État de 1852. Il est membre du Conseil Général de la Seine, qu'il présidera deux fois, de 1830 à 1849. Ses convictions ardemment républicaines le poussent à participer à la Révolution de 1848 où il exerça d'ailleurs une action modératrice. Il est membre du Gouvernement provisoire, ministre de la Marine puis de la Guerre. C'est lui qui promulgue le décret abolissant l'esclavage aux Colonies. Il préside le Comité exécutif qui exerça le pouvoir du 9 mai 1848 jusqu'à la dissolution le 24 juin: à ce titre, il fut chef de l'État durant 46 jours...

Le méridien

Sur la terre (comme au ciel, toute étoile), tout point géographique est repéré par deux quantités: sa latitude et sa longitude. La surface terrestre est en quelque sorte quadrillée par un réseau de «parallèles», de latitude déterminée, et en effet parallèles à l'équateur, et de «méridiens», grands cercles perpendiculaires à tous les parallèles, passant par les deux poles nord et sud. On compte les latitudes en degrés, minutes et secondes d'angle, à partir de l'équateur, soit vers le nord, soit vers le sud. On compte les longitudes en heures, minutes et secondes de temps, à partir d'un méridien origine, vers l'ouest, ou vers l'est.

Pendant longtemps, c'est le méridien de Paris qui fut, pour tous les marins français, le méridien origine, comme il le fut pour les géographes et les voyageurs; ce n'est qu'en 1884 que, sous l'influence de la domination britanique sur les mers du globe, une convention internationale adopta définitivement le méridien de Greenwich comme méridien origine (un épisode que rappelle de manière romanesque les aventures de Tintin dans «Le trésor de Rackham le Rouge» d'Hergé...)

La «méridienne» de France est constituée de l'ensemble des éléments déterminant la position géographique du méridien de Paris sur le territoire national. Le méridien de Paris passe par le centre de l'Observatoire de Paris et traverse la France du nord au sud, sensiblement de Dunkerque à Perpignan. Sa construction a commencé en 1669, deux ans après la fondation de l'Observatoire de Paris, sur un arc reliant Paris et Amiens; à cette occasion, l'astronome Jean Picard (1620-1682) a créé les instruments et les méthodes de la géodésie astronomique et a obtenu la première valeur précise de la longueur du rayon terrestre.

La méridienne est achevée en 1718, grâce à Jean-Dominique Cassini (1625-1712), premier directeur de l'Observatoire, à son fils Jacques Cassini (1677-1756), et à Philippe de la Hire (1640-1718). Révisée en 1739)1740 (par l'abbé La Caille, Cassini de Thury et Maraldi), elle est remesurée en 1792-1798, à la demande de la Convention, par Delambre et Méchain, afin de servir de base à la détermination de la longueur exacte du mètre (en 1799), défini comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre. C'est à partir de cette détermination que fut construit le «mètre étalon» déposé au pavillon de Breteuil à Sèvres, et détroné aujourd'hui par les mesures extrèmement précises des longueurs d'ondes atomiques effectuées au laboratoire. Arago et Biot prolongent ultérieurement les mesures de Delambre et Méchain jusqu'aux Baléares.

Le mètre défini en 1799 est la base du système métrique décimal créé par la Convention en 1795... Et il restera la base du «Système International» (SI) d'unités créé en 1960, réalisant le voeu de ses créateurs révolutionnaires: «À tous les temps, à tous les peuples».

Jan Dibbets

Né en Hollande en 1941, il vit et travaille à Amsterdam. Son oeuvre s'organise autour d'un questionnement sur les mécanismes de la perception et sur la notion de point de vue. il fait partie de la génération des artistes conceptuels qui se fait connaître à la fin des années 60 / début des années 70 par des expositions dans les galeries Konrad Fischer à Düsseldorf, Sperone à Turin, Yvon Lambert à Paris et Léo Castelli à New York. Il participe également à des expositions organisées par Seth Siegelaub à New York (1969), par Harald Szeemann à Berne ("Quand les attitudes deviennent formes"', 1969) et à Kassel ("Dokumenta V"", 1972). Des expositions personnelles ont été organisées dans certains des plus grands musées d'art contemporain du monde, en particulier au Stedelijk Museum d'Amsterdam (1972), à l'ARC, musée d'Art moderne de la Ville de Paris (1980), au Walker Art Center, Minneapolis (1987), au Solomon R. Guggenheim Museum, New-York (1987), au Detroit Institute of Arts à Détroit (1987), au Centre national de la photographie, Palais de Tokyo à Paris (1991). L'hommage à Arago et le projet pour la cathédrale de Blois (création de vitraux) sont les premiers projets de commande publique pour lesquels Jan Dibbets est sollicité.

source du document texte et image : © 1998-2007 Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Paris





jeudi 7 février 2008

Rénovation chez YUSHI

Le titre aurait pu être: Au Secours, encore une rénovation !! C'est vrai que concernant un endroit que l'on adore, la déco attendue fait peur... Bon, on se retient jusqu'à début mars pour le Sushi ? Pourquoi on aime ? Parce que la fraicheur des poissons, parce que la qualité des brochettes, parce que l'humour du personnel (indiens !), parce que le rapport qualité prix est excellent : on peut y manger avec un thé pour moins de 15eur.. Les bonnes adresses de ce genre là sont rares dans le quartier !

YUSHI
8 rue des Ciseaux
75006 Paris
Téléphone: 01 44 07 03 11
service le midi jusqu'à 14h
une critique à lire: http://mangajin.free.fr/?page=Article-34-Yushi.php


Sinon, il faut dire un mot sur l'interessante RUE DES CISEAUX, qui était l'accès principal à l'abbaye Saint Germain des prés! Remarquer le portique dans le prolongement de la rue de l'autre côté du boulevard saint germain.

le café "le chai de l'abbaye"

Les habitués l'appellent "le chai"; sélection de vins, carte des repas bien fournies, grandes assiettes de tartines et salades, splendide sélection de desserts; moi j'adore leur soupe à l'oignon..
Je vous promets un trombinoscope rapidement du personnel de cet établissement que je surveille attentivement...

AU CHAI DE L'ABBAYE
26 Rue De Buci
75006 Paris
Téléphone : 01 43 26 68 26

le café "Chez Georges" rue des canettes

Bon d'accord, on s'éloigne un peu de l'église saint germain des prés.. en se rapprochant de l'église saint sulpice, de la rue du four, prendre la petite rue des canettes: encore des fringues peut être dans cette rue, mais il y a surtout deux adresses que j'aime bien :

le café "Chez Georges"
un lieu que je fréquente depuis fort longtemps; Georges a malheureusement disparu il y a quelques années mais l'esprit du lieu demeure; bar rdc et cave ouverte la nuit (surtout au 20/25 ans), avant s'y produisaient des artistes, musiciens, maintenant les disques de Jean-François. Formule minimaliste au déjeuner (oeufs sur le plat variés), mais Nicole vous trouvera toujours aussi un bon morceau de fromage ou de pâté !

le restaurant Bartolo
Un italien dans la gamme "un peu plus cher que les pizerias autour du marché saint germain mais accessible quand même", jolie salle un peu quitch, nappes blanches épaisses...

Le comptoir des cotonniers




Adresse:
30, rue de Buci
75006
tel: 01 43 54 56 73
web: www.comptoirdescotonniers.com
email: service.client@comptoirdescotonniers.com

dimanche 3 février 2008

OLIVIERS & CO

OLIVIERS & CO
28 Rue de Buci

75006 Paris 06
Tél. : 01 44 07 15 43
Fax : 01 44 07 15 43




E-mail : oco-bucy@oliviers-co.com
web: www.oliviersandco.net
Contact : Maud MORY

samedi 2 février 2008

Ethnic Chic @ Vanessa Stromboni

Née à Paris en 1978, Vanessa Stromboni est fascinée, dès l’enfance, par les perles anciennes et les parures ethniques que son père, Dominique Stromboni, antiquaire et voyageur passionné, rapporte d’ Amérique Centrale, puis d’Asie.
Vanessa reprend en 2001 la galerie créée par son père en 1996, au coeur de Saint Germain des Prés.
Elle part en Chine, en Inde, en Birmanie, en Thaïlande, où elle collecte textiles anciens, objets d’art populaire, mobilier et bijoux présentés dans sa galerie parisienne avec raffinement et éclectisme.

Vanessa Stromboni
1 rue de Bourbon le château
75006 PARIS
Métro Saint Germain des Prés (Accès)
Tel: 01 43 26 40 23

Email: strombonivanessa@yahoo.fr
web: vanessastromboni.com

vendredi 1 février 2008

histoire du quartier: La muraille de Philippe Auguste

Saint Germain des Prés est un quartier dont l'histoire remonte aux rois mérovingiens; autour de l'abbaye, un autre témoignage d'importance de cette pregnation: le témoignage des restes de la muraille de Philippe Auguste, construite par ce dernier pour protéger Paris vers 1200. Le croyez vous: il reste dans ce quartier de nombreuses traces des tours et pans de murs qui se terminaient rive gauche par la fameuse Tour de Nesles (disparue, au niveau de l'institut de France) ?
Visite guidée sur un site illustré et totalement dédié:

Intense Activité rue bourbon le château

Rénovation remarquable au 2 rue de bourbon le château: la Galerie de Nobele se refait une beauté; quelques privilégiés auront eu accès à l'espace exclusif de la cave.. On nous promet une ouverture autour de la Russie.

galerie de Nobele
2 rue de bourbon le château 75006 Paris (accès)
Métro Saint Germain des Prés
email: jm.smilenko@yahoo.fr

 
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