Source: www.orserie.fr 26/11/08
"Une robe, une griffe: la maison Rykiel plus contemporaine que jamais.
Cette année sera l’année de toutes les surprises pour Sonia Rykiel. Après la mémorable réouverture de sa boutique à Saint Germain des Prés, et la gigantesque fête suivie d’un extraordinaire défilé pour l’anniversaire des 40 ans de la maison de la créatrice, c’est aujourd’hui une rétrospective au musée des Arts Décoratifs que s’offre la « reine de la maille ». Une robe en suivant une autre, c’est le travail de toute une vie qui est représenté derrière les innombrables vitrines des salles du musée.
L’histoire de chaque robe dévoilée au public
Baptisée « Sonia Rykiel,Exhibition », cette rétrospective retrace l’évolution de la mode selon Sonia Rykiel sous quatre décennies. Vidéos de défilés, interviews mais surtout silhouettes parées de plus belles réalisations de la créatrice, cette présentation expose aussi les « silhouettes hommages » d’une trentaine de créateurs réalisées pour le dernier anniversaire de la griffe.
La maille est en vedette à travers chaque robe pull tricot et paletot présentés aux admirateurs de la maison Rykiel, au même titre que le strass, les célèbres rayures, le gommage des ourlets et des coutures et le noir, couleur qu’elle lance en pleine mode psychédéliquement colorée et qui rencontra pourtant un succès fracassant.
Une occasion de redécouvrir le travail de celle qui a régné sur le monde de la mode durant plus de quarante ans..."
Crédit Photo : www.lesartsdecoratifs.fr
mercredi 26 novembre 2008
rétrospective Rykiel au musée des Arts Décoratifs
Libellés : exposition, mode, Sonia Rykiel
mercredi 15 octobre 2008
une Maison de Thé à Paris: Jugetsudo
Article en version integrale extrait du Figaro Madame 15oct08, par Lucile Escourrou
"De la rue de Seine au Mont Fuji, il n’y a qu’un pas. C’est du moins l’impression que procure ce comptoir de thé, nouveau havre de paix et de sérénité en plein Saint-Germain-des-Prés.
Des bambous et des galets pour seul ornement. « L’endroit d’où l’on regarde la lune », Jugetsudo en japonais, vient à peine d’ouvrir que les curieux et les amoureux du Japon s’y pressent déjà. « Pour nous, le thé est bien plus qu’une boisson, il a une dimension culturelle. Les Français, qui ont eux-mêmes une culture très riche, le comprennent », précise Maki Maruyama, la directrice.
Au centre, sous un étonnant plafond de tiges de bambou, un vaste comptoir accueille les visiteurs. Les novices s’essayent au Sencha, un thé « équilibré entre le doux et l’amer, celui que l’on boit toute la journée », précise Maki. Les plus expérimentés choisissent un Gyokuro, « un grand cru infiniment plus doux que les autres thés verts ». Chaque bol est accompagné d’un financier signé Mulot, ou encore un cake aux haricots rouges venu de chez Toraya, le temple de la pâtisserie japonaise à Paris.
Dès novembre, curieux et connaisseurs pourront participer à une cérémonie du thé, dirigée par un maître de cet art millénaire. Ce voyage lointain se déroulera le samedi, sous la voûte de l’espace en sous-sol. Et sans décalage horaire."
Jugetsudo by Maruyama Nori, 95 rue de Seine, 75006 Paris
Tél : 01 46 33 96 90
www.jugetsudo.fr
Libellés : Japon, restaurant, rue de Seine, Thé
vendredi 3 octobre 2008
Sonia Rykiel, 40 ans de "mode par hasard"
"A 22 heures passées, sous la tente en miroirs noirs et néons rouge fluo, 540 convives dînaient joyeusement. Souper fin, champagne, nappes blanches, porcelaine et argenterie, le défilé tardait, mais personne ne s'en souciait quand les filles ont déboulé en dansant sur le podium passé minuit. Cheveux mousseux à la Sonia, lunettes hublots, mains dans les poches d'une salopette, pull rayé et béret clinquant, les mannequins ont défilé en dansant.
"JE NE SAVAIS RIEN"
Tous les codes de la griffe y sont passés, les couleurs poudre, rouge, violet, les rayures en trompe-l'oeil sur les robes de mousselines, les clous sur les sandales plates-formes et les blousons motard, jusqu'aux robes gitanes à volants de marabout. La surprise était pour le final : l'énergique Nathalie, sa fille, présidente et directrice artistique du groupe familial, annonçait trente mannequins habillés en Rykiel par trente couturiers, parmi les plus courus, de la plus drôle, tricotant un pull XXL, la pelote de laine sur un chariot à roulettes, signée Gaultier, à la plus raffinée, bustier drapé aux volants animés de plumes de paon signée Cavalli. Le podium s'est couvert de roses rouges, on a chanté "Happy Birthday Sonia".
"J'ai fait de la mode par hasard, confiait la créatrice, fin septembre, dans son bureau mansardé du boulevard Saint-Germain, j'avais envie d'être différente." Tout commence le jour où elle commande, chez un fournisseur de son mari, un pull tout étriqué. Il sera à la "une" du magazine Elle. La voilà baptisée "Reine du tricot". "Je n'avais aucun acquis, à part les couleurs, je ne savais rien", lâche-t-elle. Lourde frange rouge feu au ras des yeux, et une énergie à partager, Sonia Rykiel revendique son côté intello : "Mon fil conducteur, c'est la politique, j'organise le vêtement avec les drames du moment, toujours avec un peu d'ironie, de la tendresse et une espèce de fraîcheur." Son credo : la "démode". "C'est s'habiller devant un miroir. Montrer ce qu'on a de beau. Cacher ce qu'on a de laid. Il faut désordonner ce qu'on fait, nous, les couturiers."
Elle a jeté des mots sur une feuille blanche, pour raconter ses quarante ans. Un poème à la Breton qui commence par rayées, se termine par paix."
Libellés : boutique, mode, Sonia Rykiel
"Vu d'ailleurs - BHL contre Houellebecq"
Le 2 oct. 08, par Jacques-Pierre Amette
"Selon le journaliste de Time Donald Morrison, la culture française est morte et n'intéresse plus personne. Il suffit d'ouvrir la presse anglo-saxonne, qui commente le livre d'échanges entre Bernard-Henri Lévy et Michel Houellebecq, pour s'apercevoir du contraire...Y a-t-il encore une culture française ? C'est la question que pose un journaliste américain, Donald Morrison, correspondant du magazine américain Time, dans un livre pamphlet, « Que reste-t-il de la culture française ? » (1).
En poste depuis cinq ans à Paris, ce journaliste de 60 ans n'apporte aucune révélation. On le sait bien que les éditeurs américains traduisent peu nos écrivains. Que nos films sont en bas du box-office (en 2007, 2 millions de spectateurs de moins qu'en 2006 dans le monde entier). Que le théâtre français n'est connu que par une pièce, « Art », de Yasmina Reza, à Broadway. Que les arts plastiques ne pèsent rien sur le marché de l'art. Alors, que reste-t-il ? Nos architectes, nos DJ de la French touch et nos cuisiniers qui inspirent « Ratatouille ». Selon Morrison, nos écrivains « se tiennent à l'écart du monde réel [...]. Les romans français contemporains gardent souvent un caractère expérimental, autoréférentiel, claustrophobique, si ce n'est nombriliste ».
Tout n'est pas faux dans ce diagnostic. Il rejoint d'ailleurs celui d'un Marc Fumaroli, d'un Renaud Camus, d'un Maurice Druon. Déclin économique et déclin culturel vont de pair. Alors, avons-nous disparu de la scène culturelle ? La presse anglo-saxonne est plus nuancée. Dans le Washington Post , le grand critique littéraire Michael Dirda fait l'éloge de « L'élégance du hérisson » de Muriel Barbery. Ce roman, qui, en France, se trouve pour la 106e semaine en tête du box-office, est acclamé partout où il est traduit.
C'est une évidence : la vie intellectuelle parisienne continue de passionner. Il suffit que Le Journal du dimanche révèle dans son édition du 21 septembre que le fameux « livre mystère » écrit à quatre mains, « Ennemis publics » (2), est signé par BHL et Houellebecq pour qu'aussitôt les presses européenne et américaine se fassent l'écho de cette information. Cette curiosité est un paradoxe car les journalistes sont excités par un livre que personne n'a encore lu.
Dès le 23 septembre, The Independent anglais titre savoureusement « Le choc des titans littéraires » et précise : « C'est un remake de "Godzilla contre King Kong" . »« débraillé et flou personnage » , de « Droopy fatigué » , que même sa mère a répudié. L'idée qu'un Bernard-Henri Lévy, flamboyant défenseur des droits de l'homme, échange un courriel avec l'écrivain de la déprime, un nihiliste qui dénonce le sexe flapi, étonne et, au fond, ravit. Le dandy à chemise blanche impeccable contre le clochard en parka : voilà le ton général. La presse internationale remarque aussi que, grâce à une campagne habile de rumeurs menée par l'éditrice Teresa Cremisi, patronne des éditions Flammarion, le Tout-Paris littéraire a multiplié les interrogations sur les auteurs du livre, donnant lieu à des spéculations extravagantes : même le nom de la première dame, Carla Bruni, qui avait mis en musique sa « Possibilité d'une île », tandis que l'écrivain confessait s'être droitisé, a été prononcé. Houellebecq est traité de
Pour la presse étrangère, Saint-Germain-des-Prés est la dernière réserve d'une tribu fascinante par ses querelles, ses polémiques, ses conversations, ses emballements, ses personnages originaux, ses coteries, ses tempêtes dans une tasse de café du Flore ; mais cela reste un endroit historique où l'esprit, le jeu, le culot, le commerce et le tapage français sont excitants. On suit donc avec une grande attention le dialogue du « moraliste des droits de l'homme » (The Independent) avec un Houellebecq qualifié, dans les pages culturelles du Zeit , du « meilleur et plus étonnant article d'exportation littéraire depuis l'extinction des avant-gardes et du Nouveau Roman » . Là aussi on se demande par quel étrange mécanisme le romancier spectral des « Particules élémentaires », avec ses allures de loir en hibernation, celui qui a insulté l'islam, peut-il discuter avec le philosophe. Y a-t-il, s'interrogent ces observateurs, un terrain d'entente, des affinités entre le dépressif Houellebecq et le BHL pro-américain, figure noble de l'intellectuel engagé post-sartrien ? Il y avait longtemps que la presse étrangère ne s'était autant intéressée à nos figures culturelles majeures, éclipsant, d'ailleurs, au passage, le reste de la rentrée littéraire. A la question de Morrison : « Que reste- t-il de la culture française ? », on est tenté de répondre : sinon de bonnes batailles d'idées, de bonnes idées de bataille "
Libellés : BHL, Houellebecq, vie littéraire
mercredi 24 septembre 2008
soirée «Express Yourself » le vendredi 3 Octobre au Lup
Miss O présente la soirée «Express Yourself »
le vendredi 3 Octobre au Lup (Paris 6ème) à partir de 23h00.
A tous les amoureux du bon son et aux excités du dancefloor !
Il parait que la musique met de bonne humeur et que c’est contagieux.
Ouvrez bien grand vos oreilles !
Si vous sentez la fièvre danseuse vous envahir c’est qu’il sera trop tard. Les deux redoutables magiciens des platines DJ JP et DJ KOZI auront déjà pris possession de votre cerveau. Vous perdrez alors tout contrôle et serez propulsés dans un univers parallèle. En un tour de passe-passe votre blues s’envolera et vous vous sentirez pousser des ailes. Traversés par un courant electro intergalactique, L’ambiance deviendra électrique. Votre pop enflammera la foule et votre esprit sera peace and soul pendant que votre corps funkera. Votre groove n’aura plus de limite et même la planète Hip Hop vous ouvrira les bras.
Parce que la fête est universelle et qu’il faut de tout pour faire un monde,
Parce que chacun d’entre nous est unique mais que c’est ensemble qu’on vit,
Lâche ton style - Express Yourself.
« Express yourself » est né d’une constatation que les soirées communautaires se propageaient comme des champignons ces derniers temps dans notre Capitale. On y sert une soupe musicale qui nous laisse au bord de l’indigestion dans une ambiance froide et sans saveur. Que du réchauffé.
Halte au mauvais goût et au massacre auditif !
Nous mettons donc les petits plats dans les grands pour ne vous servir que nos meilleurs crus.
Pendant près de 06 heures, deux figures issues de la crème des DJ investissent ensemble la scène pour une partie de
ping-pong qui promet de nombreux rebondissements. Le tout relevé par un accueil de qualité dans un endroit raffiné et chaleureux.
Serez vous des nôtres ? La balle est dans votre camp.
Point de ralliement : Le LUP – 2-4 rue Sabot – 75006 Paris. Métro : Saint Germain des prés
Site internet : www.lelup.com
Entrée : 10 euros - gratuit pour les filles avant 00h30.
Bouteille : 150 euros.
Dress code : Du style !
Info et réservations : expressyourself@live.fr ou au 06.10.33.47.94 et au 06.13.83.51.49
http://www.myspace.com/soireeexpressyourself
source: http://www.allons-sortir.fr/?onglet=sorties&evenement=730
Libellés : rue du sabot, soirée
Paris-Prague.
Situé au cœur de Saint-Germain-des-Prés, le Centre tchèque est un lieu de culture unique à Paris. Un espace privilégié où artistes, intellectuels et autres acteurs de la création tchèque présentent leur travail ou leur expérience.
Le centre tchèque, c’est aussi sa bibliothèque et le Paris-Prague Jazz Club et ses jam sessions tous les vendredis soir.
Consultez le programme pour en savoir plus sur les conférences, concerts, expositions, et rencontres proposés.
Entrée libre
Réservation nécessaire dans la mesure des places disponibles.
Autre e-mail : ccparis@czech.org
Numéro de téléphone du CENTRE CULTUREL TCHEQUE :
01 53 73 00 25
Tél2 : 01 53 73 00 22
PLAN DE CENTRE CULTUREL TCHEQUE
Acces au 18 rue Bonaparte 75006 Paris
source: viafrance.com
photo: viaFrance/Ralph Elliott Starkweather
Libellés : centre culturel, concert, jazz, rue Bonaparte
lundi 22 septembre 2008
SGDP: piège à touristes ?
C'est en tous cas la vision de l'architecte anglais Andrew Todd, interview dans CaféBabel; extrait de l'article ci-dessous et article en version intégrale ici.
"(...) Dans la même lignée, Todd critique les villes-musées qui peuplent l'Europe. « Il faut éviter le modèle arrogant de Dubaï, mais aussi la tendance opposée : aujourd'hui, à Saint-Germain-des-Prés, on peut trouver absolument tout type de costume, par contre y chercher quelque chose à manger relève de l'impossible. Le contexte urbain en Europe est en train de devenir un simple prétexte, un piège à touristes, auxquels on propose une ville factice, irréelle. » C'est encore l'histoire de l'emballage qui prend plus d'importance que son contenu. Si les rois d'Europe sont plus nus que jamais, on peut en dire autant de leur royaume : « C'est une logique purement immobilière : on recherche toujours plus une architecture qui appelle le regard, qui a un impact visuel sur celui qui la contemple, alors que la nécessité est de plus en plus grande de rendre l'espace vivant, avant tout. (...)
source: Filippo Lubrano. Traduction Laura Brignon
Libellés : Saint Germain des Pieds
"Michel Houellebecq / Bernard-Henri Lévy : Ennemis publics."
source: Copyright © N. B. / La République des Lettres, lundi 22 septembre 2008
article en version intégrale
Michel Houellebecq vs Bernard-Henri Lévy : c'est finalement le coup de la rentrée publicitaire 2008 -- pardon: l'évènement de la rentrée littéraire 2008 --, l'opération top secret du service marketing des éditions Flammarion sur laquelle glosait tout Saint-Germain des Prés depuis quatre mois.
Le planning de lancement du produit, piloté avec brio par Teresa Cremisi (PDG de Flammarion), vient de franchir la seconde étape, c'est-à-dire la révélation tant attendue de l'identité des deux cadors des Lettres françaises promis par l'éditrice. Si le nom du premier, Michel Houellebecq, le grand écrivain dépressif, était déjà largement éventé dans les milieux médiatico-littéraires, on se perdait encore en conjectures sur le second: Frédéric Beigbeder ? André Glucksmann ? Maurice G. Dantec ? Lionel Jospin ? Carla Bruni ? le mystère est enfin levé: Monsieur X est Bernard-Henri Lévy, le grand philosophe médiatique.
La "correspondance" Michel Houellebecq / Bernard-Henri Lévy -- pas moins de 336 pages de dialogue sur la vie, l'amour et la littérature -- sera vendue sous la double marque Flammarion / Grasset. L'étiquette, illustrée des deux célèbres figures de la vie intellectuelle contemporaine, portera la mention Ennemis publics. 100.000 exemplaires seront disponibles dans tous les supermarchés à partir du 8 octobre prochain.
Certaines associations littéraires envisagent de saisir les services de la consommation et de la répression des fraudes car l'étiquette de ce produit de grande consommation ne mentionne nulle part la présence d'édulcorants de synthèse.
Libellés : vie littéraire
mardi 16 septembre 2008
une idée géniale: la carte des Blogs de Paname par arrondissement !
La Carte des Blogs
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"La carte des blogs est une idée un peu folle à laquelle beaucoup de bloggers à Paris et en Ile de France participent. Il s'agit de cartographier les blogs et les bloggers sur les cartes de métro et de RER. Chaque blogger peut s'inscrire sur la station la plus proche de chez lui. Les visiteurs de Paname Ensemble peuvent ainsi découvrir les bloggers de leur quartier et pourquoi pas échanger, se contacter et se rencontrer. " Pour y aller, on suit ce lien.
* institutionnel: Romain Levy, Conseiller de Paris et du 6e
* mais surtout j'adore: Choses Vues MRY
Libellés : blogs
"CHAPEAUX RIVE GAUCHE" Marie Mercié / Anne Roman
Libellés : mode, rue saint sulpice
vendredi 12 septembre 2008
Amorino à Saint-Germain-des-Prés
Philippe Beaulieu, Franchise-Magazine.com
GLACIERS - DEVELOPPEMENT, publié le vendredi 12 septembre 2008
Le concept spécialiste des glaces italiennes artisanales a ouvert, le 6 septembre, une nouvelle unité dans la capitale, rue Guisarde, à proximité du marché Saint-Germain des Prés.
L’enseigne a été créée en 2002 par Cristiano Sereni et Paolo Benassi. Dès ses débuts sur l’île Saint-Louis à Paris, elle a su se démarquer par la qualité de ses produits (réalisés à partir de matières premières sélectionnées avec soin : lait entier, oeufs, sucre, saveurs naturelles ou fruits), par son cadre raffiné et chaleureux, et le sens de l’accueil de ses équipes. En complément de son activité de glacier, Amorino propose pendant la période hivernale une offre de confiseur-chocolatier.
Le réseau regroupe aujourd’hui 24 boutiques dans l’Hexagone, dont 18 en franchise : 11 à Paris, 4 en région Parisienne et 9 en Province. Une dizaine d’ouvertures sont déjà prévues en 2009. Par ailleurs la chaîne a entamé une expansion à l’international. Elle est déjà présente : à Barcelone via une masterfanchise et à Shanghaï par le biais de trois magasins en propre. Des projets sont à l’étude en Grande-Bretagne et en Allemagne.
Libellés : boutique, café, rue de buci
vendredi 5 septembre 2008
Rentrée. Une trentaine de vernissages sont prévus aujourd’hui.
C’est la rentrée des galeries, tout du moins la majeure partie de celles du Marais, à Paris.
Une bonne trentaine d’entre elles font en effet leur vernissage demain après-midi. Avec, à la galerie Daniel Templon (30, rue Beaubourg), une exposition d’Anthony Caro. Aujourd’hui âgé de 84 ans, l’artiste fait également l’objet, depuis le 24 mai et jusqu’au 21 septembre, d’une rétrospective au musée des Beaux-arts d’Angers.
A l’affiche aussi, Gitte Schäfer, chez Valentin (9, rue Saint-Gilles), ainsi que des œuvres récentes de Marlène Mocquet chez Alain Gutharc, au 7, rue Saint-Claude. A signaler que toute la rue, avec sa dizaine de galeries (Eric Mircher, LH, Anne Barrault, Baumet Sultana…), vernit en chœur.
Même chose rue Chapon, où les voisins Eric Dupont, avec des œuvres de Damien Cabanes, et Claudine Papillon (tous deux au n°13), avec «Ne pipe» de Sammy Engramer, inaugurent leurs expos. C’est d’ailleurs l’occasion de découvrir la nouvelle adresse de la galerie Schirman & de Beaucé, qui a quitté le XIVe arrondissement pour s’installer, depuis le mois de juin, au 7 bis - 9, rue du Perche.
Pour ceux qui partent en week-end, une séance de rattrapage est prévue mardi prochain à partir de 18 heures, mais cette fois avec les quelques galeries d’art contemporain du quartier Saint-Germain-des-Prés : Hervé Loevenbruck (40, rue de Seine) avec des œuvres de Lang/ Baumann, Kamel Mennour (47, rue Saint-André-des-Arts), avec Shen Yuan, In Situ / Fabienne Leclerc (6 rue du Pont-de-Lodi), avec Bruno Perramant, etc.
Et pour ceux qui rateraient même ce rendez-vous, il reste encore, samedi 13 septembre, la suite des galeries du Marais, Yvon Lambert avec Andres Serrano, Thaddaeus Ropac avec Jean-Marc Bustamante… ainsi que toutes les galeries du XIIIe arrondissement.
Libellés : galerie
jeudi 4 septembre 2008
Les Loyers à Paris
lu dans le figaro le 4/09/08 sur l'immobilier de location à Paris - Article en version intégrale / Source: http://www.lefigaro.fr
La hausse des loyers
marque le pas
.
(photo Vialeron/Le Figaro)L'augmentation est tombée à 2,1% depuis le début de l'année.
La nouvelle mettra peut-être du baume au cœur de certains locataires. Ou laissera un goût amer à ceux qui se débattent pour boucler leurs fins de mois. Si les loyers continuent de progresser en France, la hausse a été moins importante cette année dans le parc privé. Le retour au calme se confirme : sur les huit premiers mois de l'année 2008, les loyers ont augmenté de 2,1 %, à 12 euros le m², contre 2,7 % durant la même période l'an passé, selon les statistiques de l'observatoire Clameur qui couvre 940 villes. En 2005, la hausse atteignait 4,7 % après avoir connu un pic en 2002 (+ 6,7 %). Indexé sur les prix à la consommation, l'indice de référence des loyers, qui sert à réviser chaque année les contrats de location, a crû de 2,4 % au 2e trimestre 2008, par rapport à la même période l'an passé. « L'année devrait se terminer sur un taux de croissance compris entre 1,9 % et 2 %, indique Michel Mouillart, professeur à l'université Paris-X Nanterre et auteur de l'étude. Le temps des hausses rapides de loyers est donc maintenant terminé. »
» INFOGRAPHIE - La carte de France des loyers
Ce ralentissement s'explique en grande partie par le niveau déjà élevé des loyers et par les incertitudes des familles liées à leur pouvoir d'achat. « Lorsque le moral des ménages fléchit, les projets de mobilité sont remisés », analyse Michel Mouilllart. L'activité du marché s'est ainsi repliée de 6,5 % en un an, de 11,7 % depuis quatre ans. L'allongement des délais moyens de remise en location a également contribué à freiner la mobilité. Elle reste néanmoins trois fois supérieure à celle du parc social. Face à une demande moins vigoureuse, les propriétaires ont dû augmenter leur effort d'amélioration et d'entretien de leurs biens. Un moyen aussi de satisfaire des locataires plus exigeants et de réduire les risques de vacance. C'est ce qui justifie, selon les bailleurs, le niveau élevé des loyers en cas de relocation, c'est-à-dire lorsqu'un bien passe d'un locataire à un autre. Les prix ont augmenté de 6,3 % au cours des huit premiers mois de l'année, contre 5,7 % sur la même période en 2007.
Disparités importantes à Paris
Reste que les disparités sont importantes à l'échelle du pays. Près du quart des villes françaises ont vu leurs loyers baisser comme à Lyon (- 0,6 %), Strasbourg (- 1,2 %), Bordeaux (- 2,6 %) ou Marseille (- 0,8 %). Mais dans une commune sur six, les loyers ont connu des progressions supérieures à 5 % comme à Saint-Étienne (+ 5 %), Lille (+ 5 %), Caen (+ 5,9 %), Châteauroux (+ 6,5 %) ou Bourges (+ 8,3 %). Depuis le début de l'année, les loyers ont bondi de 5,3 % en Basse-Normandie mais ils ont reculé en Haute-Normandie (- 1,5 %) et en Alsace (- 1,7 %). À la location, la Franche-Comté reste la Région la moins onéreuse (6,70 euros le m²), et l'Ile-de-France la plus chère (17,40 euros le m²). Sans surprise, Paris détient la palme de la ville la plus coûteuse (21,60 euros le m²) avec des disparités importantes d'un arrondissement à l'autre. Les loyers du XVIIIe progressent de 6,3 % (21,60 euros le m²) alors que ceux du VIe (Saint-Germain-des-Prés) chutent de 8,5 %.
D'un type de logement à un autre, on constate aussi des inégalités. En 2008, les loyers des studios et une pièce ont augmenté de seulement 0,9 % alors que ceux des cinq-pièces et plus progressent de 3,5 %. Sur les studios et une pièce, la marge de manœuvre des propriétaires est moindre en raison du niveau déjà élevé des loyers. Ils sont 30 % supérieurs à ceux d'un deux-pièces, 70 % plus élevés que ceux d'un quatre-pièces. De plus en plus de Français, en particulier parmi les étudiants, optent ainsi pour la colocation.
auteur: Keren Lentschner
Libellés : immobilier, location
samedi 30 août 2008
Juliette Gréco tient parole
Sur une grande figure de saint Germain des prés...
Juliette Gréco tient parole.-
L'an dernier, l'égérie de Saint-Germain-des-Prés avait fait faux bond, bien contre son gré. Si l'on se souvient bien, le concert prévu dans le cadre du festival Roubaix à l'accordéon avait été annulé au dernier moment, le musicien étant souffrant. Ce forfait de dernière minute avait beaucoup déçu ceux qui se faisaient une joie d'écouter l'autre grande dame (avec Barbara) de la chanson française. Mais « la Gréco » chantera bien à Roubaix. Elle est à nouveau au programme de ce rendez-vous d'automne. Ce sera le 26 octobre à 18 h à la salle Watremez. Sartre avait écrit : « Gréco a des millions dans la voix, des millions de poèmes... » Apparemment, elle et son agent ont aussi une bonne mémoire. • V. B.
source: samedi 30.08.2008, 04:54 - La Voix du Nord
Libellés : concert, Juliette Gréco
mardi 1 juillet 2008
Immobilier ancien : les prix des 80 quartiers de Paris
Immobilier ancien : les prix des 80 quartiers de Paris
(source: les Echos.fr)
[ 01/07/08 - 09H00 ]
Selon les quartiers de Paris, les prix des appartements anciens peuvent varier du simple au double, d'après les chiffres des notaires. Dans certains endroits, la barre des 10.000 euros/m2 est franchie.
A Paris, les prix des appartements anciens font encore le grand écart, selon la dernière étude de la Chambre des notaires de Paris. Certains quartiers affichent des prix de plus de 10.000 euros du mètre carré, alors que d'autres tournent autour de 4.500 euros. Les prix que vous retrouverez dans le tableau ci-joint, ont été relevés par les notaires d'Ile-de-France, au premier trimestre 2008. Outre le prix au mètre carré, cette étude met en lumière l'évolution des prix sur un an et sur cinq ans.
Les quartiers à plus de 10.000 euros/m2
Sur les quatre-vingt quartiers de la capitale, sept ont franchi le cap des 10.000 euros le mètre carré : Notre-Dame dans le IV°, la Monnaie, Odéon, St-Germain-des-Près dans le VI°, St Thomas d'Aquin, les Invalides dans le VII° et les Champs-Elysées dans le VIII°. Cette flambée des prix s'explique en partie par le poids des achats étrangers. Le passage à l'euro a facilité les comparaisons des valeurs vénales de biens.
Français ou étranger, avec un même budget de 500.000 euros, un acquéreur pourra devenir propriétaire d'un appartement de près de 110 mètres carrés dans le secteur du Pont de Flandre, situé dans le XIX°. Mais il ne pourra s'offrir qu'un peu moins de 50 mètres carrés à l'Odéon dans le VI° et 45 mètres carrés dans le quartier des Champs-Elysées.
L'évolution des prix des quartiers sur cinq ans est tout en contraste. Elle fait parfois apparaître une hausse de plus de 100%. Ce sont généralement les quartiers les moins onéreux qui ont connu les augmentations les plus élevées.
Libellés : immobilier
jeudi 8 mai 2008
Iskandar -70 %
Fermeture définitive programmée pour le 12 mai. En attendant
profitez d'une remise de -70% !
Libellés : boutique, decoration, rue de l'Abbaye
mardi 6 mai 2008
jeudi 1 mai 2008
Qui va remplacer (...) ?
Iskandar, c'est une boutique que l'on connait depuis longtemps rue de l'abbaye... Elle remplaca l'ex-boutique de la RMN où l'on achetait catalogues d'expo et produits dérivés... bon
Deuxième mouvement prévisible: le "Salon d'hôtes" 6 bis, rue de l'Abbaye. Le lieu est déjà déserté.. Le quartier retient sa respiration jusqu'à l'arrivée espérée d'une belle enseigne ?
Autre Grande arrivée attendue: les mystérieux repreneurs de l'Arbuci.. Tant de travaux, déjà plusieurs mois de fermeture.. ce n'est pas que leur cuisine nous manque, non ! Mais on voudrait bien savoir (à) quelle sauce on va (être) manger ?! Certains bruits commencent à trainer, on parle de.. (mais chut ! on verra plus tard)
Libellés : rue de buci, rue de l'Abbaye
dimanche 17 février 2008
l'eglise saint sulpice
L'idée de consacrer quelques articles à l'église saint sulpice va rencontrer amusement ou pessimisme de la part de tous ceux que la lecture du Da vinci code a irrité... Moi j'adore cet édifice qu'un poète ronchon du nom de Ponchon s'amusait à brocarder ainsi:
Je hais les tours de Saint Sulpice,Moi je les adore, et en arrivant par la rue saint sulpice, apres les boutiques à fringues, cette étrange silhouette, au-dessus, que je ne peux pas m'empêcher de regarder, à chaque fois... Puis débouchant sur la place, devant ce sympathique café ringos relooké ringos..
quand par hasard je les rencontre,
Je pisse contre
Mais bon, pour revenir à la magie, on va essayer de démontrer que la réalité a parfois plus de profondeur que la fiction, et que la magie reste intacte, même sans société secrète..
Pour commencer, le livre passionnant de Jean Paul Kauffman consacré au tableau de Delacroix "La lutte avec l'ange" dans la chapelle droite en rentrant; l'auteur y analyse les conditions de création de l'oeuvre, et on le voit bien aussi amoureux de l'édifice..
Janvier 2001
Libellés : saint sulpice
webcam
Ici j'inaugure cette rubrique "webcam" du quartier: donc dans le désordre, et sans plus de considérations ni commentaires:
- "Artichaut" déménage: ils avaient annoncé leur départ par des soldes massifs mais la boutique est désormais vide, on leur souhaite bonne chance où qu'ils aillent et on vous donnera leur nouvelle adresse.
- Embouteillage rue de Rennes et boulevard Saint Germain: la circulation était bouchée devant l'église saint germain des prés pour cause de scéance photo; jambes nues, jupettes roses, vite au camion.. et nous on redémarre..
Libellés : boutique, rue de l'echaudé, webcam
jeudi 14 février 2008
Mon loulou mon ptit chou !!
"Mon Loulou, t'es mon p'tit chou !!"
C'est cette phrase qui trahit son homme que l'on entend d'habitude dans la rue bourbon le château, le soir vers 6h et demi..
Elle s'accompagne généralement d'aboiements sans fin provenant hélas du petit chou en question. Donc rapidement, hurlements du patron, engueulades avec le voisin, remarques des passants... Puis, pour finir, le non moins habituel:
"Ta gueule Loulou, tu vas t'en prendre une !!"
La fiche signalétique de Loulou au prochain épisode.
article extrait du blog Tsar Academie
Libellés : rue bourbon le chateau
mercredi 13 février 2008
Le nouvel an chinois @ TCHA
Un moment à part , une parenthèse, Tcha n'est pas un restaurant comme les autres... Plutôt une maison de Thé où l'on savoure des heures tranquilles en découvrant une cuisine délicieuse...
Nous y allons en amoureux... Les autres autour ? Editeurs, psychanalyste, écrivains, professeurs de mandarin avec leurs élèves (un peu genre Mazneff..), yogis, fabriqueuses de poupées à la main (mes copines se reconnaitront dans cette assemblée hétéroclite!)
On y adore:
- le pâté de raves (non, ce n'est pas un animal)
- le poulet ivre
- la soupe de raviolis pochés
- la galette de boeuf au chou salé
- le gateau au thé vert
- le tout en buvant un thé Sourcils de Longévité...
TCHA 6, rue du Pont de Lodi 75006 PARIS
Métro : Saint Michel
tel : 01 43 29 61 31
source de l'info: Blog QuakerConcept
Libellés : restaurant
samedi 9 février 2008
le meridien de Paris
Au centre de l'observatoire de Paris, court sur le sol un ligne en laiton qui symbolise le méridien de Paris (wiki), abandonné depuis longtemps au profit du méridien de Greenwich bien sur, il date de l'époque où les grandes puissances France et Angleterre se disputaient l'honneur d'avoir sur le territoire La Référence, L'origine du monde en quelque sorte...
Un artiste a relevé le pari qui lui était proposé et a disposé sur le sol de la capitale des médaillons dans l'alignement de ce méridien; je n'en connais personnellement que quelques uns et je propose ici que nous en dressions la carte. Voilà donc déjà pour commencer:
- au 52 boulevard Saint Germain (Mo Odéon), devant le pub "Old Navy" ! à cet endroit le trottoir se creuse légèrement, ce qui fait que ce médaillon est toujours plus ou moins caché sous une couche d'eau poussiereuse.
(mise à jour) Référence trouvée sur le site de l'ambassade de Hollande:
Hommage à Arago de Jan Dibbets
Le projet
De 1893 à 1942 une statue en bronze de François Arago dominait la petite place de l'île de Sein, où le méridien de Paris coupe le boulevard Arago. Comme tant d'autres à Paris, cette statue fut fondue pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'en reste que le socle. Pour honorer la mémoire de François Arago, l'artiste néerlandais Jan Dibbets a conçu selon ses propres termes un "monument Imaginaire réalisé sur le tracé d'une ligne imaginaire, le méridien de Paris". Le projet se présente sous la forme d'un parcours ouvert à travers la ville, matérialisé par 135 médaillons en bronze de 12 cm de diamètre, fixés au sol le Iong du méridien de Paris, entre le périphérique nord et le périphérique sud, traversant certains sites significatifs des XVIIle, IXe, IIe, VIe et XlVe arrondissements, tels que le jardin du Luxembourg, le Louvre, le Palais RoyaÎ ou les abords de la place Pigalle. Les médaillons sont marqués du nom d'Arago ainsi que d'un N indiquant le nord et d'un S indiquant le sud orientés dans l'axe du méridien. Le socle est conçu comme le centre à partir duquel I'oeuvre s'étend dans deux directions opposées. Cet hommage à Arago constitue une réponse nouvelle délibérément non monumentale, à l'idée d'hommage. Elle rompt avec le schéma traditionnel de la statuaire commémorative et répond à la question: "Comment faire un monument à la fin du XXe siècle".
Jan Dibbets a en effet choisi de ne pas concentrer son intervention sur le seul socle mais d'intervenir à l'échelle de la ville tout entière. Volontairement les médaillons se lient complètement aux endroits où ils sont posés, jardins, passages couverts ou chaussées avec leurs bouches d'égout et de gaz, La perception d'ensemble de I'oeuvre reste, et doit rester, virtuelle, aussi idéale que l'est le méridien lui-même. Avec en mémoire les recherches menées à l'époque d'Arago sur le système métrique, cette démarche revêt une pertinence particulière. La situation du piéton parisien cheminant de médaillon en médaillon, n'est en effet pas sans analogie avec celle des premiers cartographes établissant de lieu en lieu des mesures avec leur quart de cercle. Au demeurant, ce projet intègre des notions constamment présentés dans l'oeuvre de Jan Dibbets: le déplacement, le rapport entre la vision lointaine et la vision proche, une organisation séquentielle de l'espace, la manière dont le mental supplée aux limites de la perception visuelle.
François Arago (1786 - 1853)
Arago est né à Estagel (dans les Pyrénées-Orientales, alors le Roussillon), petite ville dont son père était le Maire, le 26 février 1786. Il est mort à l'Observatoire de Paris, le 2 octobre 1853.
Arago enfant fut sans doute conquis à l'astronomie par la visite à Estagel de Méchain. Ce dernier avait été chargé en 1792, avec Delambre, de mesurer la méridienne de France (à Méchain le sud, à Delambre le nord...!). En 1806, encore élève de l'École Polytechnique, Arago obtient de se voir confier avec Biot l'achèvement des travaux de ses deux illustres devanciers. Il est chargé d'achever la prolongation de la "méridienne" de France jusqu'aux îles Baléares. L'opération géodésique est suivie d'aventures périlleuses, qui le font passer pour mort: fait prisonnier par des pirates, il était détenu dans les prisons du Bey d'Alger... Mais l'opération était terminée. À son retour en France, en 1809, il est élu à l'Académie des Sciences. Il a 23 ans. Il en deviendra le Secrétaire perpétuel, le Président... Il s'installe à l'Observatoire de Paris où il vit désormais et dont il devient vite la figure marquante. Il y devient directeur des observations en 1834 et directeur délégué du bureau des longitudes en 1843. Arago peut être considéré comme le père de la vulgarisation scientifique moderne.
La carrière politique d'Arago commence en 1830. Élu et réélu député des Pyrénées-Orientales, puis de Paris, il restera parlementaire jusqu'au coup d'État de 1852. Il est membre du Conseil Général de la Seine, qu'il présidera deux fois, de 1830 à 1849. Ses convictions ardemment républicaines le poussent à participer à la Révolution de 1848 où il exerça d'ailleurs une action modératrice. Il est membre du Gouvernement provisoire, ministre de la Marine puis de la Guerre. C'est lui qui promulgue le décret abolissant l'esclavage aux Colonies. Il préside le Comité exécutif qui exerça le pouvoir du 9 mai 1848 jusqu'à la dissolution le 24 juin: à ce titre, il fut chef de l'État durant 46 jours...
Le méridien
Sur la terre (comme au ciel, toute étoile), tout point géographique est repéré par deux quantités: sa latitude et sa longitude. La surface terrestre est en quelque sorte quadrillée par un réseau de «parallèles», de latitude déterminée, et en effet parallèles à l'équateur, et de «méridiens», grands cercles perpendiculaires à tous les parallèles, passant par les deux poles nord et sud. On compte les latitudes en degrés, minutes et secondes d'angle, à partir de l'équateur, soit vers le nord, soit vers le sud. On compte les longitudes en heures, minutes et secondes de temps, à partir d'un méridien origine, vers l'ouest, ou vers l'est.
Pendant longtemps, c'est le méridien de Paris qui fut, pour tous les marins français, le méridien origine, comme il le fut pour les géographes et les voyageurs; ce n'est qu'en 1884 que, sous l'influence de la domination britanique sur les mers du globe, une convention internationale adopta définitivement le méridien de Greenwich comme méridien origine (un épisode que rappelle de manière romanesque les aventures de Tintin dans «Le trésor de Rackham le Rouge» d'Hergé...)
La «méridienne» de France est constituée de l'ensemble des éléments déterminant la position géographique du méridien de Paris sur le territoire national. Le méridien de Paris passe par le centre de l'Observatoire de Paris et traverse la France du nord au sud, sensiblement de Dunkerque à Perpignan. Sa construction a commencé en 1669, deux ans après la fondation de l'Observatoire de Paris, sur un arc reliant Paris et Amiens; à cette occasion, l'astronome Jean Picard (1620-1682) a créé les instruments et les méthodes de la géodésie astronomique et a obtenu la première valeur précise de la longueur du rayon terrestre.
La méridienne est achevée en 1718, grâce à Jean-Dominique Cassini (1625-1712), premier directeur de l'Observatoire, à son fils Jacques Cassini (1677-1756), et à Philippe de la Hire (1640-1718). Révisée en 1739)1740 (par l'abbé La Caille, Cassini de Thury et Maraldi), elle est remesurée en 1792-1798, à la demande de la Convention, par Delambre et Méchain, afin de servir de base à la détermination de la longueur exacte du mètre (en 1799), défini comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre. C'est à partir de cette détermination que fut construit le «mètre étalon» déposé au pavillon de Breteuil à Sèvres, et détroné aujourd'hui par les mesures extrèmement précises des longueurs d'ondes atomiques effectuées au laboratoire. Arago et Biot prolongent ultérieurement les mesures de Delambre et Méchain jusqu'aux Baléares.
Le mètre défini en 1799 est la base du système métrique décimal créé par la Convention en 1795... Et il restera la base du «Système International» (SI) d'unités créé en 1960, réalisant le voeu de ses créateurs révolutionnaires: «À tous les temps, à tous les peuples».
Jan Dibbets
Né en Hollande en 1941, il vit et travaille à Amsterdam. Son oeuvre s'organise autour d'un questionnement sur les mécanismes de la perception et sur la notion de point de vue. il fait partie de la génération des artistes conceptuels qui se fait connaître à la fin des années 60 / début des années 70 par des expositions dans les galeries Konrad Fischer à Düsseldorf, Sperone à Turin, Yvon Lambert à Paris et Léo Castelli à New York. Il participe également à des expositions organisées par Seth Siegelaub à New York (1969), par Harald Szeemann à Berne ("Quand les attitudes deviennent formes"', 1969) et à Kassel ("Dokumenta V"", 1972). Des expositions personnelles ont été organisées dans certains des plus grands musées d'art contemporain du monde, en particulier au Stedelijk Museum d'Amsterdam (1972), à l'ARC, musée d'Art moderne de la Ville de Paris (1980), au Walker Art Center, Minneapolis (1987), au Solomon R. Guggenheim Museum, New-York (1987), au Detroit Institute of Arts à Détroit (1987), au Centre national de la photographie, Palais de Tokyo à Paris (1991). L'hommage à Arago et le projet pour la cathédrale de Blois (création de vitraux) sont les premiers projets de commande publique pour lesquels Jan Dibbets est sollicité.
source du document texte et image : © 1998-2007 Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Paris
Libellés : histoire
jeudi 7 février 2008
Rénovation chez YUSHI
Le titre aurait pu être: Au Secours, encore une rénovation !! C'est vrai que concernant un endroit que l'on adore, la déco attendue fait peur... Bon, on se retient jusqu'à début mars pour le Sushi ? Pourquoi on aime ? Parce que la fraicheur des poissons, parce que la qualité des brochettes, parce que l'humour du personnel (indiens !), parce que le rapport qualité prix est excellent : on peut y manger avec un thé pour moins de 15eur.. Les bonnes adresses de ce genre là sont rares dans le quartier !
YUSHI
8 rue des Ciseaux
75006 Paris
Téléphone: 01 44 07 03 11
service le midi jusqu'à 14h
une critique à lire: http://mangajin.free.fr/?page=Article-34-Yushi.php
Sinon, il faut dire un mot sur l'interessante RUE DES CISEAUX, qui était l'accès principal à l'abbaye Saint Germain des prés! Remarquer le portique dans le prolongement de la rue de l'autre côté du boulevard saint germain.
Libellés : restaurant, rue des ciseaux
le café "le chai de l'abbaye"
Les habitués l'appellent "le chai"; sélection de vins, carte des repas bien fournies, grandes assiettes de tartines et salades, splendide sélection de desserts; moi j'adore leur soupe à l'oignon..
Je vous promets un trombinoscope rapidement du personnel de cet établissement que je surveille attentivement...
AU CHAI DE L'ABBAYE
26 Rue De Buci
75006 Paris
Téléphone : 01 43 26 68 26
Libellés : café, rue bourbon le chateau, rue de buci
le café "Chez Georges" rue des canettes
Bon d'accord, on s'éloigne un peu de l'église saint germain des prés.. en se rapprochant de l'église saint sulpice, de la rue du four, prendre la petite rue des canettes: encore des fringues peut être dans cette rue, mais il y a surtout deux adresses que j'aime bien :
Un italien dans la gamme "un peu plus cher que les pizerias autour du marché saint germain mais accessible quand même", jolie salle un peu quitch, nappes blanches épaisses...
Libellés : café, restaurant
Le comptoir des cotonniers
Adresse:
30, rue de Buci
75006
tel: 01 43 54 56 73
web: www.comptoirdescotonniers.com
email: service.client@comptoirdescotonniers.com
Libellés : mode, rue de buci
dimanche 3 février 2008
OLIVIERS & CO
75006 Paris 06
Tél. : 01 44 07 15 43
Fax : 01 44 07 15 43
E-mail : oco-bucy@oliviers-co.com
web: www.oliviersandco.net
Contact : Maud MORY
Libellés : boutique, rue de buci
samedi 2 février 2008
Ethnic Chic @ Vanessa Stromboni
Née à Paris en 1978, Vanessa Stromboni est fascinée, dès l’enfance, par les perles anciennes et les parures ethniques que son père, Dominique Stromboni, antiquaire et voyageur passionné, rapporte d’ Amérique Centrale, puis d’Asie.
Vanessa reprend en 2001 la galerie créée par son père en 1996, au coeur de Saint Germain des Prés.
Elle part en Chine, en Inde, en Birmanie, en Thaïlande, où elle collecte textiles anciens, objets d’art populaire, mobilier et bijoux présentés dans sa galerie parisienne avec raffinement et éclectisme.
Vanessa Stromboni
1 rue de Bourbon le château
75006 PARIS
Métro Saint Germain des Prés (Accès)
Tel: 01 43 26 40 23
Email: strombonivanessa@yahoo.fr
web: vanessastromboni.com
Libellés : decoration, rue bourbon le chateau
vendredi 1 février 2008
histoire du quartier: La muraille de Philippe Auguste
Saint Germain des Prés est un quartier dont l'histoire remonte aux rois mérovingiens; autour de l'abbaye, un autre témoignage d'importance de cette pregnation: le témoignage des restes de la muraille de Philippe Auguste, construite par ce dernier pour protéger Paris vers 1200. Le croyez vous: il reste dans ce quartier de nombreuses traces des tours et pans de murs qui se terminaient rive gauche par la fameuse Tour de Nesles (disparue, au niveau de l'institut de France) ?
Visite guidée sur un site illustré et totalement dédié:
Libellés : histoire
Intense Activité rue bourbon le château
Rénovation remarquable au 2 rue de bourbon le château: la Galerie de Nobele se refait une beauté; quelques privilégiés auront eu accès à l'espace exclusif de la cave.. On nous promet une ouverture autour de la Russie.
galerie de Nobele
2 rue de bourbon le château 75006 Paris (accès)
Métro Saint Germain des Prés
email: jm.smilenko@yahoo.fr
Libellés : antiquités, rue bourbon le chateau